Pour la première fois, le cabinet de coaching et de conseil en management WINGMIND a mené en Novembre l’enquête « Wellness Challenge WINGMIND » sur le bien-être avec un objectif simple : identifier ce qui aide ou au contraire empêche les gens de se sentir bien dans leur vie. Et les résultats viennent de tomber! L’ensemble des résultats est disponible sur www.wellnesschallenge.life
Pour réaliser cette enquête, nous avons invité 271 volontaires qui ont accepté de partager leur expérience personnelle, leurs ressentis intimes et leurs aspirations profondes en explorant 8 dimensions de leur vie : professionnelle, émotionnelle, sociale, financière, spirituelle, physique, intellectuelle et environnementale. Nous avons analysé les réponses de ceux qui se sentent bien dans leur vie et de ceux qui ne se sentent pas bien pour tenter d’en tirer des enseignements.
Voici ce que nous avons trouvé :
Dimensions émotionnelle et sociale sont les 2 principales forces de ceux qui se sentent bien
Sur les 8 dimensions évaluées, les participants qui déclarent se sentir bien dans leur vie ont 2 dimensions particulièrement fortes. Leurs dimensions émotionnelle et sociale.
« 95% de ceux qui se sentent bien dans leur vie ont une dimension émotionnelle ou sociale forte»
Dans la dimension émotionnelle, les principaux éléments qui favorisent le bien-être des sondés sont l’harmonie et la cohésion familiale, la présence d’enfants et la relation avec un partenaire amoureux. La reconnaissance des autres et la confiance en soi et en l’avenir sont aussi citées.
Dans la dimension sociale, les relations privilégiées sont d’abord celles avec la famille et les amis, puis avec les enfants. Ce qui favorise ici le bien être pour les sondés, c’est d’abord le soutien et la présence des proches, qui constituent un véritable « filet de sécurité » dans la vie. Il y a aussi les moments de partage, les interactions, les discussions et la joie qu’ils procurent. Sont aussi mentionnées les nouvelles rencontres et les activités sociales.
L’importance des liens amoureux et familiaux est confirmé dans l’enquête. Parmi les sondés, les célibataires sont 62% à se sentir bien dans leur vie, soit 9 points de moins que les personnes mariées ou vivant en concubinage qui sont 71% à se sentir bien.
De la même manière, les personnes sans enfant sont 61% à se sentir bien dans leur vie, un chiffre en dessous de tous ceux qui ont un ou plusieurs enfants. Ceux qui ont un enfant par exemple sont 90% à se sentir bien dans leur vie.
Dimensions professionnelle et émotionnelle sont les 2 grandes faiblesses de ceux qui se sentent mal
Sur les 8 dimensions évaluées, les participants qui déclarent se sentir moyennement ou mal dans leur vie ont 2 dimensions particulièrement faibles. Leurs dimensions professionnelle et émotionnelle.
« 95% de ceux qui se sentent moyennement ou mal dans leur vie ont une dimension professionnelle ou émotionnelle moyenne ou faible »
Dans la dimension professionnelle, les principaux éléments qui empêchent le bien-être sont le stress et la charge de travail (horaires, pression, temps de transport, difficulté du travail et exigence de résultats), le fait de ne pas encore avoir trouvé sa voie professionnelle (pour les plus jeunes notamment) et le manque de considération (respect, reconnaissance, non corrélation entre efforts fournis et résultats). Il y a également la mauvaise relation avec son manager, le fait de ne pas avoir de travail, l’incertitude sur l’avenir, le manque d’évolution, le manque d’intérêt pour son travail et le sentiment pour certains d’être exclus ou discriminés.
Sur le plan professionnel, il est intéressant de noter que parmi les sondés les personnes sans travail et en recherche d’emploi sont celles qui se sentent le moins bien dans leur vie (seulement 40% d’entre elles se sentent bien) et que les travailleurs indépendants/entrepreneurs sont ceux qui se sentent le mieux (79 % d’entre eux se sentent bien dans leur vie).
Dans la dimension émotionnelle, les principaux éléments qui empêchent le bien-être sont d’abord la solitude amoureuse (le célibat, le manque émotionnel, la difficile quête du partenaire de vie), le sentiment d’insatisfaction (En vouloir toujours plus en ayant du mal à apprécier ce qu’on a), les émotions négatives (comme la tristesse, les ruminations, la difficulté à gérer les émotions désagréables), le manque de confiance en soi et le stress.
On remarque que, parmi les sondés, les femmes se sentent moins bien que les hommes dans cette dimension, avec 59% des femmes qui se sentent bien émotionnellement contre 67% chez les hommes. Elles sont d’ailleurs 64% à se sentir globalement bien dans leur vie contre 70% pour les hommes.
Les 3 principaux axes d‘amélioration sont les dimensions physique, professionnelle et financière
Quand on demande au participants de choisir la ou les dimensions qu’ils veulent améliorer , c’est d’abord la dimension physique qu’il veulent améliorer pour 44% d’entre eux. Il est vrai que seulement 39% des sondés se sentent bien dans cette dimension. Ce qui est d’abord mentionné dans les changements à mettre en œuvre c’est la pratique régulière d’activité physique, en y consacrant davantage de temps mais en essayant également d’être plus rigoureux et courageux dans la démarche. Ils veulent ensuite perdre du poids, passer plus de temps à l’extérieur et dans la nature et améliorer leur alimentation. Dans le domaine physique, un résultat est particulièrement frappant, il s’agit de la perspective négative des plus jeunes. En effet, seulement 26% des 18-25 ans parmi les sondés se sentent bien physiquement.
Le deuxième axe est la dimension professionnelle. La premier besoin exprimé est celui d’exercer un emploi motivant et épanouissant (intérêt du travail, travail en phase avec ses valeurs, environnement bienveillant, un travail avec du sens, un travail permettant de réaliser son potentiel). Il y a aussi le besoin d’évolution professionnelle (promotion avec plus de responsabilité, de nouvelles missions , une augmentation de salaire), celui de développer sa confiance en soi dans la vie professionnelle (affirmation de soi, développement de son leadership, sentiment d’être légitime et compétent) et celui d‘engranger plus de réussites et de succès (notamment pour les travailleurs indépendants/entrepreneurs)
Le troisième axe d’amélioration est la dimension financière. Le premier souhait est celui d’une augmentation de revenu. Changer d’emploi pour un travail mieux rémunéré, atteindre l’équilibre financier, assurer son futur et celui de sa famille, se désendetter, dépenser moins et avoir des revenus plus réguliers et stables (pour les indépendants et entrepreneurs) sont les principaux besoins exprimés.
Pour conclure, l’enquête Wellness Challenge WINGMIND a été une expérience captivante et riche d’enseignements, et les participants ont été nombreux à nous faire part de l’utilité d’explorer les différentes dimensions de leur vie, parfois pour mieux apprécier les domaines dans lesquels ils se sentent bien et parfois pour prendre conscience des domaines dans lesquels ils ne se sentent pas bien et sur lesquels ils souhaitent progresser. Nous intervenons déjà en animant des programmes de coaching individuel et collectif et des ateliers de développement personnel en entreprise, mais cette enquête nous a donné envie d’aller plus loin et de proposer à des organisations de la mettre en œuvre auprès de leur population pour les aider à améliorer leur bien-être.
Voir l’ensemble des résultats de l’enquête « Wellness Challenge WINGMIND » sur www.wellnesschallenge.life
Fondateur de WINGMIND, David Chouraqui est conseiller et coach de dirigeants et d’équipes de direction. Il est spécialisé en audits RH, assessment des dirigeants et accompagnement des changements et des transformations.