“Burn-out” is a word commonly used in the workplace today, but some skeptics see it as a fad although it defines a real evil, that of exhaustion in the workplace. Many know relatives or employees facing it, others are suffering from it.
Defining burn-out and its symptoms
Catherine Vasey, a psychologist specialised in burn-out prevention, describes in her book “Burn-out: detecting and preventing it” the burn-out as a professional exhaustion, resulting from an imbalance between the effort put in the work and the necessary regeneration to recover its energy. It also relays the definition from Freudenberger presenting burn-out as “a problem that arises from the intention to achieve high or unrealistic goals and leading to exhaust his energy.”
What are the symptoms? The person suffering from burn-out is physically and emotionally exhausted, which will push to isolate and cut to external aid. The depletion is accompanied by a sense of self-depreciation, self-denigration. The result is a sense of shame, not stick out like the others to fail. Obviously, the private factors can aggravate a situation but the main reasons are to be found in the professional field, in working conditions and in the relation that the person with his work.
Les origines du burn-out
Le burn-out apparaît souvent quand interviennent des changements ou des dégradations dans le milieu du travail (qu’ils soient d’ailleurs réels ou perçus comme tels). Ces changements peuvent être des conditions plus difficiles, une pression plus forte, des taches plus nombreuses et ardues, une perte de sens ou d’utilité, des relations humaines dégradées, bref des préoccupations nouvelles pour la personne touchée. Un écart peut alors se creuser entre les exigences professionnelles et les ressources personnelles, ce qui peut entraîner l’épuisement et devenir insoutenable.
Peut-on y faire quelque chose? Comment faire pour éviter ce grand écart douloureux? Quelle habitude adopter, quel comportement favoriser pour éviter d’être consumé par ses préoccupations?
Etre proactif plutôt que réactif
Dans son best seller “Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent” Stephen Covey développe le concept de proactivité, en opposition à la réactivité. Le monde extérieur ne cesse de nous envoyer des stimuli, des signaux, qui peuvent être positifs ou négatifs. Le réactif se sent affecté par ces stimuli et se laisse guider par eux alors que le proactif prend l’initiative et choisit la réponse qu’il va donner plutôt que de laisser les choses agir sur lui.
Le langage est très révélateur des 2 comportements. Face à une difficulté, le réactif dira “je n’y peux rien” mais le proactif dira “examinons mes options”, le réactif dira “je ne peux pas faire ceci” mais le proactif dira “je choisis de faire cela”. Quand le réactif dira “je dois”, le proactif dira “je préfère”. Pour le réactif “Ils” ont le dernier mot, pour le proactif, c’est le “Je” qui conclue.
Covey nous invite à appréhender les problèmes que l’on rencontre en 2 étapes. D’abord, se poser la question “que m’arrive-t-il?”, accueillir la réalité sans la masquer. Ensuite, se demander “que puis-je faire?”, “que vais-je faire?”, “quelle est ma réponse?”. Il est important d’admettre nos difficultés pour pouvoir ensuite y répondre.
Cercle des préoccupations et cercle d’influence
L’auteur parle ensuite de 2 cercles. D’abord, le cercle des préoccupations, qui contient tous les sujets qui nous préoccupent (santé, famille, problèmes au travail, amour, etc…). Dans ce cercle, existe un autre cercle plus petit, le cercle d’influence qui regroupe les choses sur lesquelles on peut avoir une influence contrairement aux autres sur lesquelles nous ne pouvons avoir d’impact.
Les proactifs concentrent leurs efforts sur leur cercle d’influence, ils ont une énergie positive et élargissent le cercle d’influence. Les réactifs se concentrent eux sur le cercle des préoccupations, l’attitude des autres personnes, l’environnement et les circonstances qui échappent à leur contrôle. Cette focalisation favorise une attitude accusatrice envers les autres et développe un sentiment de victime. Cette énergie négative fait rétrécir le cercle d’influence.
Contrôle direct, indirect, impossible
Parmi les problèmes que l’on peut rencontrer, il en existe de 3 sortes :
- Les problèmes directement contrôlables, mettant en jeu notre propre comportement, et qui peuvent se résoudre en changeant nos habitudes. Leurs résolutions sont des “victoires intérieures”.
- Les problèmes indirectement contrôlables, qui mettent en jeu le comportement d’autres personnes, et qui peuvent se résoudre en travaillant notre influence. Leurs résolutions nous procurent des “victoires publiques”. Ces 2 premières catégories de problèmes appartiennent au cercle d’influence.
- Les problèmes incontrôlables, qu’il nous faut accepter en apprenant à vivre avec. Dans ce cas-là, On ne peut changer que notre façon de voir les choses.
Développer son cercle d’influence, c’est donc d’abord changer à l’intérieur, pour changer ensuite à l’extérieur plutôt que d’attendre que les choses à l’extérieur changent pour ensuite nous changer. Il s’agit d’une démarche personnelle et volontaire qui demande des efforts et de l’initiative. Et le point de départ, c’est notre capacité à prendre des engagements et à tenir nos promesses.
Agir sur 3 plans dans son cercle d’influence
Alors quels engagements prendre, quelles actions mettre en oeuvre quand on sent poindre l’épuisement au travail, quand on commence à se sentir submergé par nos préoccupations?
Il me semble que l’on peut agir dans notre cercle d’influence sur 3 plans :
- Tenter d’apporter des solutions à nos préoccupations quotidiennes : prendre l’initiative en agissant tout de suite, ne pas perdre de l’énergie à ressasser ses problèmes et favoriser les actions positives pour ne plus vivre son environnement comme un enfer. Selon les cas, cela peut être se concentrer sur les taches que l’on préfère, s’organiser, essayer de régler un conflit, etc.. Cela nécessite de reconnaître les problèmes que l’on rencontre, en tentant de changer ce qui est possible et en prenant du recul par rapport à ce qu’on ne peut pas changer tout de suite. Il s’agit d’une démarche à court terme.
- Se ressourcer : trouver des moyens de se soustraire à nos préoccupations pour recharger ses batteries. Rechercher du plaisir, du réconfort, de l’apaisement. Il faut choisir des activités qui font du bien à notre corps et à notre esprit : des moments agréables en famille, des weekends, du sport, de la méditation, de la musique, des sorties… Cela favorisera la récupération d’énergie mais n’est pas suffisant.
- Retrouver du sens et s’inscrire dans la durée : Il s’agit d’une approche sur le long terme, de mettre son action au travail en perspective, y trouver un sens, un intérêt, une utilité. Si on est très insatisfait au travail et que les problèmes de sens sont éludés, on peut partir des mois en vacances se reposer, l’épuisement reviendra si les insatisfactions fondamentales ne sont pas prises en compte. Il faut donc en plus d’une action sur le court terme, avoir une réflexion et un plan à long terme que l’on doit dérouler patiemment, une perspective qui nous donne la force d’avancer, un objectif à atteindre qui nous permette d’être plus en accord avec nos aspirations. Il s’agit là d’une quête personnelle qu’il appartient à chacun de mener et qui au delà de nous éviter l’épuisement pourrait peut-être aussi nous rendre heureux.